Sur la route

Montréal, 28 degrés, soleil. Que faire d'autre que d'aller rouler? Je suis cycliste, alors RIEN. Absolument rien, d'autant que je n'ai pas d'emploi! La situation pourrait bien durer un peu, tant pour le volet soleil que le volet sans emploi. Ce serait l'occasion de canaliser mon énergie et mes idées sur autre chose que l'écriture professionnelle qui occupait jusqu'à récemment le plus clair de mon temps.

Oui, mon métier c'est écrire. Pas comme un écrivain torturé fumant clopes sur clopes tout en maintenant un regard sévère causé pas les tortures qu'il cause à son âme par ses réflexions lourdes et profondes.

Ben non.

Moi je suis un rédacteur de boulechite. C'est simple, on me dit GO et je m'y mets. Mes terrains de jeu sont les sites Web, les pages Facebook, les comptes Twitter et autres blogues en tout genre.

N'allez pas croire que je suis pour autant dépourvu de volonté de faire sérieux! Au contraire, selon les saisons, je suis aussi concepteur de discours publicitaires, une sorte de gars de branding. Et oui, je travaille à vous séduire, à vous donner le goût de vider vos poches et même de remplir votre carte de crédit pour mettre la main sur les beaux produits que je décris et présente.

Mais il n'y a rien de cela au programme maintenant. Maintenant, c'est la route et surtout l'appel de la route. La route avec ce qu'elle assure de liberté, de folie, de créativité, de permissivité, de bonheur.

Cet été j'ai décidé de vivre mon appel de la route sans AUCUNE contrainte. Je serai pauvre, je serai bronzé comme un coureur WorldTour ! Je suis un géant! Invincible!

Commentaires

Articles les plus consultés