How I wish that there were more than the twenty-four hours in the day


'Cause even if there were forty more
 I wouldn't sleep a minute away


L’été c’est pour les vacances et les vacances c’est fait pour relaxer. Par un syllogisme cynique, je devrais donc être en train de relaxer! Que nenni, ici, vissé à mes deux écrans qui, à eux deux, recouvrent 43 pouces de l’espace qui sied devant ma face, c’est l’effervescence totale. Enfin, il le faudrait, mais la réalité c’est que les mots sortent très lentement de mon crâne et ne s’alignent qu’encore bien plus lentement de manière ordonnée sur l’un ou l’autre des huit documents word qui sont ouverts.

Effervescence, por qué ? Porque c’est presque la saison! La saison de quoi? Ben celle des salons de bike! Je suis encore un gars de bike. De vélo, s’entend. En fait, la saison est commencée depuis longtemps, mais là c’est le dernier stretch. Pour les gens de l’industrie du vélo, toute forme de relaxation prenait fin cette semaine.

Toutes les belles nouveautés qui feront baver les aficionados du vélo, tout ce qui provoquera des oh! et des ah! par le biais des médias spécialisés, tout cela se trouve encore sur le Photoshop des graphistes, sur le Word des concepteurs-rédacteurs et sur le Finalcut des monteurs vidéo. C’est comme ça partout, chez tous les fabricants, qu’ils soient spécialistes de route, de triathlon, de vélo de montagne, de BMX ou même de fixies. En fait, non, c'est pas comme ça chez les fixies : eux ils prennent ça cool, ça fait même partie de leur marketing mix : comme leurs vélos n’ont pas de freins, vaut mieux qu’ils ne roulent pas trop vite!

Quand tout le beau matériel promotionnel sera fait, quand tout sera sorti de chez l’imprimeur et/ou disponible en ligne à partir d’un serveur loadé à l’os, tout ce beau monde ira se mesurer à l’épreuve du marché et surtout se mesurer à ce que les autres auront fait. Ceux qui travaillent de près ou de loin pour un fabriquant aux visées internationales, D-day c’est l’ouverture d’Eurobike. Le marché canadien devient fou lors du salon BTAC. Finalement, tout s’arrête durant le tout puissant et tant attendu salon Interbike à Las Vegas, aka Vegas, ou encore Véééégasssss, la nouvelle Babylone, Sin City! Royaume de la démesure, terrain de jeu de la prude Amérique! Je n'en dis pas plus, parce que comme le disent les hôtesses de l'air au moment de l'atterrissage dans la capitale du jeu: "What happens in Vegas stays in Vegas".

Tiens, Vegas, ça me fait penser au King oui, oui, le King souvent imité, jamais égalé -même pas par les Dead Kennedys. Jugez-en par vous-même.





Commentaires

  1. Lis (ou bois) ça.
    On se revoit bientôt. À job, avec un café.

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    1. Une fan d'Elvis et de café? Tu reviens quand là là?

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